C’est la question posée par des chercheurs de l’Université d’Amsterdam dans une étude innovante. Leur méthode ? La simulation sociale générative : ils ont créé un réseaux social fictif où 500 chatbots aux profils divers interagissent comme de vrais utilisateurs, pour tester différents scénarios.
🎯 Résultats clés :
1️⃣ Les chatbots se regroupent spontanément selon leurs convictions
2️⃣ Une minorité d’élites concentre l’attention, autrement dit, un petit groupe de “bots-influenceurs” domine la conversation
3️⃣ Les contenus les plus polarisés sont amplifiés.
👉 Et le plus frappant : même sans algorithmes complexes, ces dynamiques émergent toutes seules. Autrement dit : les dysfonctionnements des réseaux sont structurels, liés à la logique même du partage et de l’engagement.
💡 Tentatives de solutions ? Les chercheurs ont testé 6 interventions (fil chronologique, masque des compteurs sociaux, valorisation de contenus constructifs, etc.). Résultat : certaines réduisent légèrement les inégalités ou la polarisation, mais aucune ne règle vraiment le problème (certaines interventions ont même eu des effets inverses indésirables…)
🔎 La leçon est puissante : il faut parfois repenser en profondeur les règles du jeu, et pas seulement se contenter de les ajuster. En termes de communication, cela revient à repenser l’architecture de l’interaction.
Pour accéder à l’étude complète, c’est par ici : Can We Fix Social Media? Testing Prosocial Interventions using Generative Social Simulation